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Une vision, une philosophie, un chemin de vie ...
28 février 2014

Ô moi ! Ô la vie - Walt Withman

Je souhaite partager avec vous ce beau poême de Walt Withman, "Ô moi ! Ô la vie !", qui, bien qu'il ait été écrit en 1872, me parait toujours d'actualité ...

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Ô moi ! Ô la vie !

Les questions sur ces sujets qui me hantent,

Les cortèges sans fin d’incroyants, les villes peuplées de sots,

Moi-même qui constamment me fais des reproches, (car qui est plus sot que moi et qui plus incroyant ?)

Les yeux qui vainement réclament la lumière, les buts méprisables, la lutte sans cesse recommencée,

Les pitoyables résultats de tout cela, les foules harassées et sordides que je vois autour de moi,

Les années vides et inutiles de la vie des autres, des autres à qui je suis indissolublement lié,

La question, Ô moi ! si triste et qui me hante – qu’y a-t-il de bon dans tout cela, Ô moi, Ô la vie ?

Réponse:

Que tu es ici – que la vie existe et l’identité,
Que le puissant spectacle se poursuit et que tu peux y apporter tes vers.

Walt WITHMAN (1819- 1892)– Feuilles d’herbe (1872)

 * * *

arton1659Walt Whitman naquit le 31 mai 1819 dans une ferme près de l'actuelle South Huntington, Long Island. Il fut le deuxième de neuf enfants. Sa famille déménagea à Brooklyn en 1823, où il suivit six ans de scolarité seulement, avant d'entrer comme apprenti dans un atelier d'imprimerie. Autodidacte, il lut alors Homère, Dante et Shaekespeare.

 Après deux ans d'apprentissage, il se rendit à New York pour y travailler dans différents ateliers d'imprimerie. C'est en 1835 qu'il revint à Long Island en tant qu'instituteur. Parallèlement, il fonda et édita le journal The Long-Islander dans sa ville de Huntington en 1838 et 1839. Il continua d'enseigner à Long Island jusqu'en 1841, date à laquelle il retourna à New York s'établir comme imprimeur et journaliste. Il rédigea des articles comme pigiste pour des magazines populaires et écrivit des discours politiques.

Durant deux ans, il fut rédacteur pour l'influent "Brooklyn Eagle", puis, il fut relevé de ses fonctions pour avoir soutenu le "Free Soil Party".

Après l'échec de ses tentatives pour fonder un journal "Free Soil", il fut ballotté d'un emploi à l'autre. Entre 1841 et 1859, il édita un journal (The Crescent) à La Nouvelle Orléans, en Louisianne, et deux à New York et quatre autres à Long Island. À La Nouvelle Orléans, il découvrit le marché aux esclaves , c'est à ce moment, qu'il se mit à écrire des poèmes.

 Les années 1840 virent les premiers fruits de son long travail sur les mots, avec la publication d'un certain nombre de nouvelles à partir de 1841 et du roman "Franklin Evans" publié à New York un an plus tard.

Mais c'est surtout la nouvelle "The Child's Champion" qui fut publiée en 1842 et souvent republiée depuis  qui est à présent considérée comme le plus important de ses premiers ouvrages. Elle établit le fondement théologique d'un thème qui tiendra Whitman à cœur toute sa vie, à savoir le profond pouvoir rédempteur de l'amour.

 Il mourut le 26 mars 1892.

 * * *

Et vous, qu'en pensez vous ? Avez vous aimé ce poème ? Si vous êtes d'accord, alors cliquez sur "J'aime", "Tweet", "g+1" et laissez un commentaire dans l'encadré ci-dessous.

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Commentaires
B
Mon poème préféré, bien avant la pub iPad. Je le récite très souvent aux gens qui souffrent d'intolérance, je ne trouve pas ce récit comme d'actualité mais intemporel, et il est avec la philosophie d'Avicenne d'une sagesse inégalé.<br /> <br /> @micalement BEN
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